Les crèches associatives en lutte pour leur survie à Montpellier – Journal La Marseillaise
Suite à l’annonce brutale de la suppression des contrats aidés, les établissements associatifs d’accueil du jeune enfant (EAJE) sont en grandes difficultés. Et même, pour certains, menacés de fermeture. Une manifestation rassemblant professionnels et parents s’est déroulée mercredi devant la préfecture, à Montpellier. Dans l’Hérault, 944 places d’accueil sont menacées, qui laisseraient près de 1700 familles sans solution de garde.
« Mort des crèches », hurle une banderole en lettres noires sur fond blanc, qui flotte comme un drapeau au-dessus du rassemblement. Hier matin, devant la préfecture de Montpellier, entre 200 et 300 personnes venues de tout l’Hérault, professionnels de la #petite enfance et #parents de jeunes enfants, ont fait colère commune sur l’air de « touche pas à ma #crèche« .
A l’appel du collectif 34, qui rassemble 42 des 63 crèches associatives du département, ils sont venus dénoncer le coup fatal porté à ces structures par l’annonce, au mois d’août, du non-remplacement des contrats aidés, notamment dans le secteur de la petite enfance. Ces contrats précaires, subventionnés par l’État (avec des taux de financement allant de 55 à 90% selon les prescripteurs), représentent en effet « 30 à 40% de nos effectifs », explique la coordinatrice du collectif, Marlène Deligny.