Vaccination obligatoire : les raisons d’un choix
Le gouvernement ne pouvait plus tergiverser. Il n’a pas tremblé. Et la santé publique l’a emporté sur la démagogie, l’anti-science et le relativisme de l’époque. Le 4 juillet, le premier ministre, Édouard Philippe, l’annonçait dans sa déclaration de politique générale: «Des maladies que l’on croyait éradiquées se développent à nouveau sur notre territoire. Des enfants meurent de la rougeole aujourd’hui en France. Dans la patrie de Pasteur, ce n’est pas admissible. L’an prochain, les vaccins pour la petite enfance, qui sont unanimement recommandés par les autorités de santé, deviendront obligatoires.»